Nous connaissons tous le vieil adage « Vous êtes ce que vous mangez ». Et cela s’avère être vrai à maintes reprises. En outre, ce que nous vivons, à travers le fonctionnement ou le dysfonctionnement de notre corps, se manifeste également à travers notre cycle menstruel. Pour les femmes présentant des symptômes de fibromes utérins, notamment des saignements abondants et des douleurs pendant leurs règles, la menstruation est déjà suffisamment difficile. Voici comment rendre le syndrome prémenstruel (SPM) plus vivable.
Le syndrome prémenstruel est directement affecté par votre alimentation. Repensez à votre dernière crise de malbouffe. Fermez les yeux, détendez-vous et remémorez-vous cet incident. Comment vous êtes-vous sentie après cette attaque ? Pleine d’énergie ? Léthargique ? Grincheuse ? Les hauts et les bas ont probablement été plus importants après avoir mangé de la malbouffe qu’après un régime sain et équilibré.
Glycémie et sautes d’humeur
Mangez régulièrement tout au long de la journée, car sauter des repas entraîne une irritabilité due à la baisse de la glycémie. Donc, même si vos hormones vous coupent l’envie de prendre un petit-déjeuner, commencez par nourrir votre organisme pour le sortir du trou.
Les glucides complexes sont un excellent stimulant pour une meilleure humeur. Ces aliments stimulent la sérotonine, l' »hormone du bien-être », et incluent des céréales complètes telles que les baies de blé, le quinoa et le pop-corn. (Soyez créatif avec ce pop-corn, car ajouter trop de beurre et de sel sera à son tour moins bon pour votre santé).
Vitamines et sels minéraux importants
Le syndrome prémenstruel peut être un signe de carence en magnésium. La consommation de noix de cajou, de graines de citrouille, d’épinards, de maquereau et de riz sauvage peut aider.
Elizabeth Bertone-Johnson, ScD est professeure d’épidémiologie associée auprès de l’Université de Massachusetts et a entrepris de nombreuses recherches éclairant le rôle de la nutrition par rapport au SPM. Pour soulager les symptômes du SPM, elle recommande d’augmenter votre prise de calcium et de vitamine D qui se trouvent souvent dans le même aliment. Tandis que ces nutriments sont essentiels pour la santé globale et celle des femmes en particulier, ils semblent également avoir un effet sur le cerveau, soulageant les symptômes d’anxiété et de dépression spécifiquement associés au cycle menstruel. Le yaourt grec est à la mode actuellement et, grâce à sa consistance crémeuse et sa teneur élevée en calcium, devrait régulièrement se trouver sur votre plan alimentaire.
Angela Lemond, diététicienne diplômée et porte-parole de l’Académie de Nutrition et de Diététique, suggère de manger des aliments riches en vitamines B pour réduire l’intensité des crampes menstruelles. Les aliments sur cette liste comprennent de nombreux fruits et légumes, les haricots, les légumineuses (comme les pois secs, les fèves et les haricots secs), le poulet, la dinde et le saumon. Parmi les légumes, les pois chiches doivent recevoir une mention spéciale, parce qu’ils fournissent un boost de zinc idéal à l’organisme. Mme Lemond recommande également de manger des aliments riches en acides gras oméga-3. Les vitamines C, D et E sont des agents anti-inflammatoires qui vous aideront aussi à vous sentir mieux. Cette liste inclut de nouveau le saumon en tant que poisson gras, ainsi que le thon, les noix, les graines et les haricots.
Lorsque la sensation de ballonnement est un problème
Bien qu’il semble naturel de renoncer aux aliments riches en fibres afin d’éviter la sensation de ballonnement associée au SPM, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire ! Les aliments riches en fibres comme le brocoli, les choux de Bruxelles et les artichauts peuvent en effet soulager le ballonnement dû à la rétention d’eau élevée. En outre, consommer ces aliments remplira votre estomac, ce qui vous évitera de manger des aliments riches en sel comme les snacks préemballés qui stimulent la rétention d’eau, renforçant ainsi le ballonnement.
L’alcool est également à éviter, car l’alcool déshydrate naturellement le corps, ce qui entraîne une rétention excessive de liquide. Boire peut aussi provoquer des envies de malbouffe, ce qui lance de nouveau le carrousel des systèmes du SPM que la plupart aimeraient éviter.
Qu’est-ce que je ne peux PAS manger ?
Certains aliments ont prouvé qu’ils sont des déclencheurs intensifiant les symptômes du SPM. La liste comprend notamment les acides gras trans et hydrogénés, les allergènes alimentaires potentiels, le sirop de glucose-fructose et les sucres raffinés, le sel, la caféine et l’alcool.
Parlons de cette caféine. Tandis que l’énergie peut régulièrement vous manquer le matin, les matins avec SPM peuvent vous inciter à vous ruer sur la machine à café. Réfléchissez encore une fois. La caféine vous réveille parce qu’elle est un stimulant. Malheureusement, elle a aussi le même effet stimulant sur votre utérus et entraîne donc des crampes plus fortes que ce ne serait le cas autrement. Si vous avez des problèmes de crampes, restez sur le café décaféiné et les tisanes sans caféine pendant cette période du mois.
Ce que vous DEVEZ boire
…de l’eau et ce, en grande quantité ! La perte de liquide peut être importante, surtout chez les femmes avec règles abondantes, un symptôme des fibromes utérins. En outre, les œstrogènes et la progestérone influencent le taux d’hydratation de votre corps. Il faut donc boire quelques verres d’eau supplémentaires par jour pour maintenir l’hydratation. La Fondation britannique de nutrition liste quelques sources d’hydratation, mais boire de l’eau est la première de la liste.
Qu’est-ce qui marche bien ?
Les suggestions pour soulagement le SPM sont nombreuses. Cet article en contient plusieurs, Internet, votre médecin, et même votre grand-mère en connaissent certainement aussi. Certaines sont sensées, d’autres moins. Pour finir, nous vous recommandons de lire des conseils sains, médicalement prouvés, de parler avec votre médecin et d’être à l’écoute de votre corps. Vous trouverez ainsi les clés parfaites qui vous conviennent.